Interconnexions, modulation et nouvelles approches d’évaluation
Par Anaïs BONNEFOY
L’être humain abrite une multitude de microbiotes : intestinal, cutané, buccal, vaginal, pulmonaire, qui interagissent étroitement avec leur hôte et participent au maintien de l’homéostasie. Ces communautés microbiennes assurent des fonctions essentielles de défense, de régulation immunitaire et de métabolisme.
Longtemps étudié sous un angle descriptif, ils sont aujourd’hui envisagés comme des acteurs biologiques à part entière et des cibles fonctionnelles. Les progrès récents des technologies d’analyse et de modélisation permettent de dépasser la simple cartographie des espèces pour explorer leurs fonctions métaboliques, leurs interactions avec les cellules et leur modulation par des actifs spécifiques tels que les prébiotiques, probiotiques et postbiotiques.
Parmi eux, le microbiote cutané représente un modèle d’étude privilégié : à l’interface entre l’organisme et l’environnement, il illustre la complexité et la richesse des échanges entre hôte et micro-organismes.
Cet article a bénéficié de l’expertise de Rached ISMAIL, microbiologiste à l’Université de Rouen Normandie.