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Les produits solaires, ingrédients controversés

Environnement, santé, efficacité, sensorialité, réglementation

La formulation des produits solaires est l’un des segments de notre marché les plus challengeants mais aussi les plus controversés. En effet, ils doivent assurer une protection totale contre les rayons UVA et UVB tout en étant stables, agréables à utiliser, et respectueux de la santé et de l’environnement.

Classe d’ingrédients très réglementée, seuls une trentaine de filtres sont autorisés par la réglementation cosmétique européenne. On peut les classer en trois catégories :

  • Les filtres organiques dits de l’ « ancienne génération » sont les plus courants et comprennent des composés tels que la benzophénone-3, l’octocrylène et l’avobenzone, qui sont soupçonnés d’avoir un impact sur l’environnement et la santé humaine. Cependant, les études sont controversées, notamment car les tests sont effectués en laboratoire et ne reflètent pas les conditions réelles.
  • Les filtres organiques de « nouvelle génération », comme le bemotrizinol et l’octyltriazone, ont une efficacité et une stabilité supérieures, ainsi qu’une pénétration cutanée plus faible, mais certaines molécules peuvent être irritantes ou dangereuses en cas d’inhalation. De plus, ils ne sont pas enregistrés dans tous les pays et ne permettent pas des lancements globaux.
  • Les filtres minéraux sont réputés moins dangereux pour la santé et l’environnement, bien qu’ils puissent laisser un film blanc sur la peau.

Les formulateurs doivent donc jongler avec de nombreuses variables et controverses pour créer des produits solaires toujours plus efficaces, innovants et agréables à utiliser tout en minimisant leur impact sur la santé et l’environnement.

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